Mais que font donc les Tunisiens sur Facebook ? Ils partagent leurs passions pour tel ou tel sport, nouent des relations. Deux groupes tunisiens seront par exemple dédiés à un art martial comme l’aikido. La vie réelle se retrouve transposée sur le web, avec une boîte à outils informationnel, et surtout, de « réseautage ». D’autres amateurs verseront dans le militantisme, avec, peut-être, une mention spéciale pour le buzz organisé dernièrement autour de Gaza. Une campagne menée sur Facebook aurait même réussi à faire annuler un spectacle que Michel Boujenah, humoriste juif tunisien devait donner à Tunis. Des groupes se sont créés à cet effet, et apparemment la pression exercée a été efficace. Le quotidien tunisien arabophone « Al Chourouk » en a fait des gorges chaudes. (voir ici). Une véritable première, que de nombreux sites du monde arabe ont répercuté sur la toile mondiale.
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Et après l’impact décisif de Facebook dans les élections américaines, et l’usage qu’en a fait plus particulièrement, l’équipe de Barack Obama, le nouveau président américain compte aussi des fans tunisiens. Le groupe « Barack Obama Fan Club en Tunisie » compte du reste 400 membres. Un groupe tunisien baptisé « Pour le Retour de Youtube en Tunisie », rassemble la bagatelle de 5580 membres. De là à ce que la plateforme vidéo numéro un redevienne disponible…
Le web participatif était censé donner toute latitude aux internautes de mettre en ligne leurs impressions, d’apporter leur pierre à l’édifice. Les réseaux sociaux réaliseront toutes ces promesses, en allant encore plus loin. En offrant des outils simples d’accès, qui permettent de réunir des groupes autour d’intérêts communs, d’échanger leur point de vue, et même de se mobiliser. Et cela, indépendamment de toutes les structures parfois pesantes du monde réel. Certes, Facebook ne représente pas une panacée. Mais quelle association tunisienne peut se targuer de rassembler près de 300 000 membres ?
source: http://www.webmanagercenter.com.tn/
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