mercredi 4 mars 2009

Tunisie : 11 points de gagné dans le cassement TIC de l’UIT.


La Tunisie a progressé de 11 points dans le classement établi par le dernier rapport de l’Union Internationale es Télécommunications (UIT) dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ce rapport intitulé "Measuring the information society", place la Tunisie à la 83ème place pour la période allant de 2002 à 2007, un classement que le document justifie par les progrès réalisés par la Tunisie en termes d’accès aux TIC et de développement de compétences, c'est-à-dire la capacité d’utiliser efficacement les technologies de l’information et de la communication, relevant à cet égard le taux d’inscription à l’enseignement supérieur qui est passé de 23% en 2002 à 32% en 2007. Dans le même temps, le taux de pénétration de la téléphonie mobile a grimpé de 6% en 2002 à 76% en 2007. Cet indice plaçant la Tunisie à la 83ème place sur 154 correspond à 2.73 alors qu’il n’était que de 1.86 en 2002 pour un classement la situant au 94ème rang.

Selon l'UIT, cet indice inclut 11 indicateurs en une seule mesure qui peut être utilisée comme un outil de référence aux niveaux mondial et régional et à l'échelle des pays.

Pour ce qui est des prix, la Tunisie occupe la 53ème position du classement avec un indice de 2.9 au titre de des technologies de l’information et de la communication, 1.1 au titre du téléphone fixe, cet indice le pourcentage par rapport au PIB, alors qu’en ce qui concerne le téléphone mobile, ce taux s’élève à 2.7 pour se situer à 4.8 s’agissant de l’Internet à haut débit.
La Suède en tête.

C’est la Suède qui figure en tête du classement des pays les plus avancés en matière de TIC suivie de la République de Corée, du Danemark, des Pays-Bas, de l'Islande, de la Norvège, du Luxembourg, de la Suisse, de la Finlande, du Royaume Uni et d'autres pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord, selon le rapport qui souligne que l'indice de développement de maints pays en développement a notablement évolué durant les cinq dernières années, comprenant le Pakistan, l'Arabie saoudite, la Chine et le Viet Nam qui ont enregistré une forte croissance en termes de téléphonie cellulaire, combinée à une progression du nombre d’utilisateurs de l'Internet.

Il n’en demeure pas mois que, selon le rapport, les pays développés et en développement, bien qu'ils aient augmenté leurs niveaux de plus de 30 pc dans le domaine des TIC au cours de cette période, demeurent encore en retard dans le domaine de l'accès aux TIC et de leur utilisation.

L'UIT précise que les pays ayant un faible niveau des TIC sont principalement des pays en développement, précisant qu'étant donné la relation étroite entre les TIC et le PIB, nombre de pays pauvres, en particulier en Afrique, occupent les rangs les plus bas avec peu de changements dans le classement depuis 2002 pour ce qui est de l'Indice de Développement des TIC.

Pour ce qui est de la fracture numérique, l’ampleur du fossé demeure inchangée entre pays riches et pays pauvres reste inchangée sur la période 2002 / 2007. L’UIT note qu'en dépit des améliorations importantes dans le monde en développement, l'écart est maintenu en matière des TIC entre les pays nantis et les pays démunis.

Selon l'UIT, les réseaux fixes, la téléphonie mobile et l'internet à haut débit dans les pays en développement demeurent chers au point d'être "prohibitifs" dans beaucoup de cas, ou largement cantonnés au monde des affaires.

Malgré un accès limité aux infrastructures, les pays en développement demeurent les plus importants utilisateurs de téléphones portables.

Quelques 4,1 milliards d'abonnements à un téléphone mobile étaient recensés à travers le monde à la fin 2008 dont deux tiers dans les pays en développement, contre 1,3 milliard d'abonnements à un réseau fixe.

L'index TIC est basé sur 11 critères dont la disponibilité des technologies de l'information et des communications, le nombre de foyers équipés d'un ordinateur ou encore le nombre d'internautes.

Microsoft, avec ou sans Yahoo, ne renonce pas à déstabiliser Google

Microsoft, avec ou sans Yahoo, ne renonce pas à déstabiliser Google: son projet de moteur de recherche 'Kumo' est en test. Le nom de domaine est posé. Quelques-unes de ses innovations sont dévoilées, mais pas de date de sortie. Il devrait remplacer LiveSearch, à terme.

dimanche 1 mars 2009

OneTech du groupe Moncef Sellami en partenariat avec Alcatel Lucent.

Alcatel-Lucent a lancé officiellement à l’hôtel Sheraton d’Alger un nouveau partenariat avec le tunisien OneTech IT, représentée par sa filiale algérienne OneTech Algérie.
Alcatel-Lucent a choisi OneTech, une entreprise tunisienne spécialisée dans la commercialisation de câblerie et de matériels de télécommunication fondée par un banquier. On lit sur son site Internet que OneTech a été « créée en 1978 autour de l’activité de câblerie et en partenariat avec la firme italienne General Cable Riva, le groupe Tunisie Câbles a connu un développement rapide dans des domaines de plus en plus élargis. OneTech est un groupe industriel privé, actif sur le marché international. D’après Lamia Fourati-Ben Jaâfar, directrice générale de TTE et de OneTech Algérie « 80 % de notre activité se fait à l’export en Libye, en Algérie et dans quelques pays africains ». Pour Laurent Thevenon, directeur des activités Entreprise d’Alcatel-Lucent pour la région Méditerranée, Afrique de l’Ouest et Afrique centrale et à la question de savoir pourquoi un tel choix, « le réseau mis en place n’a pas donné satisfaction et c’est dans l’intérêt unique de nos clients que nous avons opté pour OT-IT », a-t-il expliqué lors de la conférence de presse.

Maroc Telecom acquiert 51% du capital de SOTELMA

Maroc Telecom, filiale de Vivendi Universal, a été déclaré par le gouvernement du Mali "adjudicataire provisoire" de l'appel d'offres pour l'acquisition de 51% du capital de la Société des télécommunications du Mali (SOTELMA), a annoncé à Rabat l'opérateur historique marocain.Maroc Telecom a été retenu après avoir fait une offre de 252 millions d'euros pour cette acquisition, très loin devant la société soudanaise Sudatel qui a proposé 110 millions d'euros et Portugal Telecom avec une offre de 80 millions d'euros, indique un communiqué de Maroc Telecom.La stratégie de privatisation de SOTELMA, arrêtée par les autorités maliennes, prévoit la cession de 51% du capital à un partenaire stratégique, tandis que 19% du capital seront cédés au grand public et 10% réservés au personnel de la société.A l'issue du processus de privatisation, la part de l'Etat malien dans le capital de SOTELMA sera de 20%.Filiale à 51% de Vivendi, le groupe marocain est, depuis avril 2001, actionnaire majoritaire de Mauritel, l'opérateur historique des télécommunications en Mauritanie et de l'Onatel au Burkina Faso, depuis décembre 2006. En 2005, il a remporté l'appel d'offres pour l'acquisition de 51% du capital de Gabon Telecom SA, opérateur historique de télécommunications du Gabon.Selon une source proche du groupe, Maroc Telecom aurait également des visées au Cameroun et en Egypte.En 2008, Maroc Telecom a réalisé un résultat net de 1,18 milliard de dollars américains, soit une hausse de 18,5% par rapport à 2007.

Hacker : Gary McKinnon risque 70 ans de prison

Gary McKinnonLes avocats de Gary McKinnon vont plaider sa maladie pour lui éviter d'être extradé aux USA. Nous vous avions parlé (lire la news) de ce hacker anglais qui s'était introduit dans les réseaux informatiques de la NASA et du Pentagone dans le seul but de savoir si les extraterrestres existaient. L'homme a tout fait pour ne pas être pas jugé aux USA, mais dans son pays natal ou la sanction qu'il risquait serait moins lourde. Mais les procureurs anglais ont décidé de ne retenir aucune poursuite selon lui.
L'autisme comme dernière défense
En dernier recours, ses avocats ont donc décidé de mettre en avant sa maladie. Leur client est en effet atteint du syndrome d'Asperger, une forme légère d'autisme. Il induit, chez le patient, des obsessions à s'informer sur des domaines pointus. Cela expliquerait donc en partie ce qui a poussé McKinnon à aller chercher des informations jusque dans les ordinateurs de la NASA. Les avocats comptent également expliquer aux juges américains les dangers d'une extradition sur la santé de McKinnon, qui selon eux pourrait s'aggraver jusqu'au suicide.
70 ans de prison encourus
De l'autre côté de l'Atlantique, McKinnon risque donc jusqu'à 70 ans de prison. Si la justice anglaise avait consenti à le juger, il aurait pu s'en tirer avec 4 petites années... Mais le fait que le hacker ait commis ses actes depuis un ordinateur anglais n'est pas entré en ligne de compte.

Microsoft attaque TomTom en justice

ZoomDans la série des affrontements juridiques au sommet, Microsoft vient d’assigner en justice le constructeur deGPS TomTom. L’éditeur lui reproche en effet d’avoir violé des brevets appartenant à Microsoft, mettant en avant un an de vaines négociations.
Microsoft protège ses brevets
« Microsoft a déposé une plainte (...) contre TomTom, pour la violation de brevets appartenants à Microsoft. Nous avons pris cette décision après avoir tenté durant plus d’un an d’engager des négociations pour une licence avec TomTom », explique Horacio Gutierrez, responsable de la propriété intellectuelle chez Microsoft. « Nous avons établi un programme de licence, et les brevets concernés ici, relatifs à l’innovation dans la navigation automobile et d’autres fonctionnalités informatiques, font l’objet de licences pour d’autres marques. (...) D’autres entreprises utilisent ce programme de Microsoft, nous demandons à TomTom d’en faire autant. »Quels sont exactement les brevets concernés ? Microsoft ne l’a pas précisé, et nous n’en saurons donc pas plus sur ce point. Les GPS de TomTom sont généralement réputés pour être de bons produits, mais les raisons qui ont poussé Microsoft à s’en prendre au constructeur restent obscures. La marque précise toutefois que « TomTom est une entreprise très respectée et importante. Nous restons ouverts à toute possibilité de résolution rapide de cette situation à travers un accord de licence. »

La PS3 à 299 € en avril...

ZoomLa Playstation pourrait bien ne pas tarder à baisser son prix. C’est en tout cas ce que le cabinet d’analystes Janco Partners affirme. Il annonce une chute de 100 $ pour la console de Sony. Cela pourrait intervenir entre avril et juin.
7 millions de retard
Tout le monde sait pertinemment que Sony s’est raté avec la Playstation 3. Mal vendue à son lancement, car trop cher et sans grandes exclusivités, il a fallu attendre ses premières baisses de prix pour la voir reprendre du poil de la bête. Et pourtant quoique l’on y fasse, ce sont toujours les Xbox 360 et Wii qui raflent toutes les parts de marché. C’est simple. Depuis sa sortie, la PS3 s’est vendue à 21 millions d’exemplaires. Avec seulement un an d’avance, la Xbox 360 en est déjà à plus de 28 millions d’exemplaires écoulés.
Une console pas rentable
ZoomOutre ces considérations, il faut également voir que Sony perd encore de l’argent sur la vente d’une PS3. Cette console n’est toujours pas rentable, car trop cher à construire. Aussi, c’est la seconde rumeur du jour qui refait surface. On parlait il y a quelque temps d’une PS3 fabriquée plus simplement pour économiser sur la main d’œuvre et baisser la qualité des composants. Et bien, nos confrères du Figaro dévoilent qu’il pourrait en fait s’agir d’une PS3 sans lecteur Blu-ray.
Moins cher sans Blu-ray
Le support fétiche de Sony, symbole de sa victoire sur Toshiba en janvier 2008 pourrait donc ne plus apparaître sur la PS3. Si l’on doit trouver une raison, elle est facile à comprendre. C’est le composant le plus cher avec le processeur Cell intégré dans la machine. En coupant les jambes de sa console, Sony espère éviter la gangrène et relancer les ventes avec des prix plus attractifs. En l’état, la PS3 deviendrait un vulgaire lecteur DVD avec des jeux à télécharger. En effet, les jeux PS3 sont au format Blu-ray. Plus de Blu-ray, plus de jeux. Un Playstation Store plus élaboré pourrait également voir le jour… Mais ce ne sont que spéculations et grosses rumeurs. Aussi, on s’en tiendra à la version officielle de Sony qui n’a pas voulu réagir à ces propos. Wait&See, comme on dit.