
La Tunisie a progressé de 11 points dans le classement établi par le dernier rapport de l’Union Internationale es Télécommunications (UIT) dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ce rapport intitulé "Measuring the information society", place la Tunisie à la 83ème place pour la période allant de 2002 à 2007, un classement que le document justifie par les progrès réalisés par la Tunisie en termes d’accès aux TIC et de développement de compétences, c'est-à-dire la capacité d’utiliser efficacement les technologies de l’information et de la communication, relevant à cet égard le taux d’inscription à l’enseignement supérieur qui est passé de 23% en 2002 à 32% en 2007. Dans le même temps, le taux de pénétration de la téléphonie mobile a grimpé de 6% en 2002 à 76% en 2007. Cet indice plaçant la Tunisie à la 83ème place sur 154 correspond à 2.73 alors qu’il n’était que de 1.86 en 2002 pour un classement la situant au 94ème rang.
Selon l'UIT, cet indice inclut 11 indicateurs en une seule mesure qui peut être utilisée comme un outil de référence aux niveaux mondial et régional et à l'échelle des pays.
Pour ce qui est des prix, la Tunisie occupe la 53ème position du classement avec un indice de 2.9 au titre de des technologies de l’information et de la communication, 1.1 au titre du téléphone fixe, cet indice le pourcentage par rapport au PIB, alors qu’en ce qui concerne le téléphone mobile, ce taux s’élève à 2.7 pour se situer à 4.8 s’agissant de l’Internet à haut débit.
La Suède en tête.
C’est la Suède qui figure en tête du classement des pays les plus avancés en matière de TIC suivie de la République de Corée, du Danemark, des Pays-Bas, de l'Islande, de la Norvège, du Luxembourg, de la Suisse, de la Finlande, du Royaume Uni et d'autres pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord, selon le rapport qui souligne que l'indice de développement de maints pays en développement a notablement évolué durant les cinq dernières années, comprenant le Pakistan, l'Arabie saoudite, la Chine et le Viet Nam qui ont enregistré une forte croissance en termes de téléphonie cellulaire, combinée à une progression du nombre d’utilisateurs de l'Internet.
Il n’en demeure pas mois que, selon le rapport, les pays développés et en développement, bien qu'ils aient augmenté leurs niveaux de plus de 30 pc dans le domaine des TIC au cours de cette période, demeurent encore en retard dans le domaine de l'accès aux TIC et de leur utilisation.
L'UIT précise que les pays ayant un faible niveau des TIC sont principalement des pays en développement, précisant qu'étant donné la relation étroite entre les TIC et le PIB, nombre de pays pauvres, en particulier en Afrique, occupent les rangs les plus bas avec peu de changements dans le classement depuis 2002 pour ce qui est de l'Indice de Développement des TIC.
Pour ce qui est de la fracture numérique, l’ampleur du fossé demeure inchangée entre pays riches et pays pauvres reste inchangée sur la période 2002 / 2007. L’UIT note qu'en dépit des améliorations importantes dans le monde en développement, l'écart est maintenu en matière des TIC entre les pays nantis et les pays démunis.
Selon l'UIT, les réseaux fixes, la téléphonie mobile et l'internet à haut débit dans les pays en développement demeurent chers au point d'être "prohibitifs" dans beaucoup de cas, ou largement cantonnés au monde des affaires.
Malgré un accès limité aux infrastructures, les pays en développement demeurent les plus importants utilisateurs de téléphones portables.
Quelques 4,1 milliards d'abonnements à un téléphone mobile étaient recensés à travers le monde à la fin 2008 dont deux tiers dans les pays en développement, contre 1,3 milliard d'abonnements à un réseau fixe.
L'index TIC est basé sur 11 critères dont la disponibilité des technologies de l'information et des communications, le nombre de foyers équipés d'un ordinateur ou encore le nombre d'internautes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire